De la discorde à la Concorde !
- Mathilde Lahaye
- 2 sept. 2024
- 2 min de lecture
Ce mercredi 28 août, Paris, s’est vu accueillir pour la première fois, sur son sol, la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques ! Des spectacles de lumière, de danse, puis de chants se sont enchaînés durant la soirée.

L’objectif principal de la cérémonie, qui a été mis en avant au travers de ces différents arts, était l’inclusion. De la discorde des corps à leur concorde, voilà ce que représentait la danse imaginée par le chorégraphe Alexander Ekman. Le but étant de faire changer le regard que le monde porte sur les personnes en situation de handicap.
Celui-ci fut accentué par la suite grâce à la projection d’interviews de différentes personnes en situation de handicap, comme Lil Skuna, une star des réseaux sociaux, qui finit par dire :
« Maintenant, mon corps c’est mon pote ! ».
« Il ne faut pas le maltraiter, il faut le respecter », a ajouté Serge Bec, premier Français médaillé d'or en escrime lors des Jeux Paralympiques. De nombreuses autres personnalités ont prononcé quelques paroles fortes sur le sujet et ont partagé leur expérience.
L’hymne national français a ensuite fait trembler le sol de la Place de la Concorde, accompagné d’une flûte traversière. Tony Estanguet a prononcé un discours d’ouverture des Jeux, parlant d’une « révolution du paralympique », suivi du président du Comité International Paralympique, Andrew Parsons, qui a affirmé que ces Jeux allaient ouvrir les esprits de tous :
« Nous appartenons à la même famille, l’humanité ».
Florent Manaudou, figure olympique, est ensuite venu remettre la flamme à Michaël Jérémiasz, célèbre joueur français de tennis fauteuil.
La cérémonie s’est achevée par l’allumage de la vasque qui s’envole ensuite. Si elle reste dans les mémoires, cette cérémonie met en lumière la vie de plus de 1,3 milliard de personnes. La devise de ces Jeux : « Citius, Altius, Fortius - Communiter » (Plus vite, plus haut, plus fort - ensemble) pousse chaque athlète à se battre dans ces Jeux !
« Born to be alive », comme le dit Patrick Hernandez.
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