Mayotte, région d’Outre-mer française en pénurie d'eau

C’est en effet le cas depuis plusieurs mois à Mayotte ou la sécheresse est considérée comme historique.

Sources : TF1 Info

Les habitants sont confrontés à de nombreuses coupures d’eau en raison de la sécheresse la plus importante depuis 1997 nous indiques le journal « le monde ». La sécheresse n’est pas le seul facteur qui génère ces coupures d’eau fréquentes en effet les habitants notent la présence d’infrastructures défaillantes ainsi que des investissements jamais menaient à bout. Pour tenir jusqu’à la saison des plus qui n’arrive pas avant novembre le gouvernement a mis en place des restriction d’eau le 4 septembre dernier. En effet, l’eau ne coulera au robinet qu’un jour sur trois. Pour faire face à cette situation Philippe Vigier, le ministre des Outre-mer a promis la distribution gratuite de deux litres d’eau par jour aux Mahorais les plus vulnérables. Plus de trente mille personnes ont été identifié par l’agence régionale de la santé. De plus, le ministre a décidé de mettre en place une aide pour les entreprises en danger. Les mesures concernant les infrastructures sont prises trop tard affirment les habitants. En effet, le ministre Philippe Vigier a mis en avant la présence de chantier visant à assurer la meilleure répartition de l’eau sur le territoire. Gilles Cantal, le préfet chargé mission pour la gestion de la crise de l’eau, a indiqué que près de 30 millions d’euros ont été engagé par l’Etat. Le ministre a rajouté que l’état finance actuellement un osmoseur, appareil permettant de transformer l’eau de mer en eau potable d’une capacité de 1000 mètres cube. Il n’a pourtant pas apporté de date quant à sa mise en service sur le territoire. Ces opérations sont mises en place bien trop tard indique la députée mahoraise Estelle Youssouffa (LIOT) : « Ces mesures auraient dû être prises bien plus tôt. En venant sur place, M. le ministre a pu faire la différence entre ce qui remonte à Paris et la réalité ». À Mayotte, la colère monte, mais pas seulement à cause de restrictions trop importantes, mais parce que cette crise était prévisible. Après une importante sécheresse en 2017, des chantiers avaient été mis en place pour sécuriser les accès à l’eau, mais aucun n’a abouti. De plus, cette restriction d’eau rend la qualité de l’eau mauvaise du a son stockage et sa répartition est estimée injuste. En effet, le gouvernement a décidé d’installer 200 rampes de robinets, mais selon Estelle Youssouffa celles-ci vont principalement bénéficier « à ceux qui sont entrés illégalement à Mayotte et qui occupent de façon irrégulière des terrains dans les bidonvilles ». « Il y a là une rupture du pacte social et du pacte républicain.

», s’insurge la députée,

« ceux qui paient leurs impôts et leurs factures doivent faire avec les coupures. Cela nourrit la défiance. Le niveau d’acceptation des mesures est en train de baisser dans la population »

explique-t-elle au journal Le Monde. Cela crée donc des ruptures sociales d’autant plus que le prix du pack de bouteilles d'eau ne fait qu’augmenter depuis le début de la crise, il est actuellement estimé à 5,40 € au prix le plus bas. Avant d’entamer son voyage sur place, Philippe Vigier a annoncé ne pas être un « magicien » mais qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la crise.