Thomas Portes reçoit la plus grande sanction de l’Assemblée
- Noé Renard
- 11 févr. 2023
- 2 min de lecture
Alors que le débat sur la réforme des retraites fait rage en France, le député insoumis Thomas Portes a été exclu de l’Assemblée Nationale pour 15 jours.
Il y a deux jours, le 9 février, le député de la NUPES Thomas Portes a publié un tweet le mettant en scène écrasant de son pied un ballon à l’effigie du ministre du travail Olivier Dussopt.
Ce tweet a envenimé les débats à l’assemblée nationale. Le député insoumis devait présenter un amendement, mais les députés de la majorité et de la droite ont dénoncé un comportement inadmissible.
La séance a été suspendu par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun Pivet. Cela en raison du refus du député Portes de présenter ses excuses devant le parlement. L’examen de la réforme a donc été interrompu et la présidente a convoqué un bureau, plus haute instance collégiale de l’institution.
Cette réunion a réclamé l’exclusion du député pendant 15 jours. C’est la plus haute sanction que le bureau puisse donner. Cette proposition a par la suite été soumise aux voix. Une majorité de députés se sont montré favorables à cela, Thomas Portes à donc été dans l’obligation de quitter l’Assemblée Nationale.
La dernière personne à avoir écopé de cette peine est le député De Fournas qui, en novembre dernier avait lancé "qu’il retourne en Afrique" dans l’Assemblée.
C’est une des raisons pour laquelle cette sanction est mal perçue par les députés de gauche.
En effet, le député Portes et ses collègues de la NUPES ont critiqué la décision et l’ont décrite comme injuste et non nécessaire.
"C'est une sanction disproportionnée, c'est une sanction politique qui vise à empêcher un vote d'un député contre la réforme des retraites", a dénoncé l'élu de Seine-Saint-Denis au milieu de la manifestation parisienne.
Ce dernier assume son geste et explique : "Je referai le tweet si c'était à refaire."
Mathilde Panot, la présidente du groupe insoumis à l’assemblée a déploré "une sanction disproportionnée", alors que se tenait aujourd’hui la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Sources : Le Monde | FranceInfo | BFM Info | La Croix
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