Un accord de protection de la haute mer
- Mathilde Lahaye
- 5 mars 2023
- 2 min de lecture

Ce samedi soir tous les états membres de l'ONU ont fait une avancée concernant l’écologie. En effet les 51 membres de l'ONU sont parvenus à un traité pour protéger la haute mer, cet accord est considéré comme historique d’après les journalistes. Il aura fallu attendre 15 ans pour que le “navire atteigne le rivage” nous explique le journal Le Parisien. Pour cause c’est le premier traité international visant à protéger la haute mer ainsi que tous les écosystèmes essentiels à la survie de notre humanité.
Tout d’abord je trouve cela intéressant d’explicité le terme de haute mer. La haute mer est un espace sous aucune juridiction d’aucun état puisqu’elle se situe ou s’arrête les ZEE à 370 km des côtes. C’est donc ici la cause du manque d’intérêt des états pour cet espace. En effet son sujet a souvent été mis de côté ou remplacé par les problématiques des zones côtières ou zones importantes. Pourtant ces zones représentent aujourd’hui plus de 60 pourcents de nos océans.
Nous allons maintenant aborder la notion concrète du traité. Il faut savoir que le contenu du texte exact n’a pas été publié à ce jour il manque encore quelques étapes dont celles d’être formellement adopté signer puis ratifié par les différents membres de l’ONU. Ce que nous savons c’est que lorsque le traité entrera en vigueur il favorisera la création d’air maritime protégées dans ces eaux internationales. L'objectif principale de ce projet est bel est bien de protéger ces 60 pourcents d’océans en espérant que cette protection réussisse avant 2030
Ce projet introduit l’obligation de réaliser des études d’impact, sur l’environnement des activités pouvant être présente en haute mer, puisqu’il est évident que les discussions n’ont pas tourné seulement sur comment sauver les océans mais surtout sur comment l’exploiter. Pas longtemps explorés ces espaces marins regorgent d’espèces inconnus dont les entreprises pharmaceutiques espèrent obtenir leur prochain produit miracle.
Ce projet a provoqué des réactions très diverses. Certains militant l’ont apprécié comme étant une avancée historique pour la protection de l’humanité : « C’est un jour historique pour la conservation et le signe que dans un monde divisé, la protection de la nature et des personnes peut triompher sur la géopolitique », a déclaré sur Twitter Laura Meller, de Greenpeace. Mais d’autres se montre perplexes quant à la pertinence de ce traité « Bien mais quand on voit le mal qu’on a à préserver les eaux côtières de la surexploitation, la première question qui s’impose est : quels moyens pour faire respecter des mesures de protection dans des zones aussi lointaines et qui appartiennent à tout le monde ? », écrit-elle, entre autres, sur Twitter.
Ce traité reste malgré tout l’aboutissement de plus de 15 ans de discussions dont quatre ans de négociation formelles. Cette dernière session d’interventions a New York a peut être été la bonne. Les délégués ont finalisé le texte qui a maintenant un contenu estimé gelé sur le fond, mais il sera ultérieurement formellement adopté une fois avoir été passé au crible par les services juridiques et traduit dans les 6 langues officiel de l'ONU
https://www.leparisien.fr




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