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Un nouveau serpent de mer : l’uniforme


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Brigitte Macron a exprimé il y a trois jours son opinion favorable concernant le sujet de l'uniforme à l'école. Nombreux sont ceux qui ont été surpris de cette sortie médiatique

émise par la première dame.

Pour commencer un peu d'histoire sur l'arrivée de l’uniforme dans le monde: L’histoire raconte que c'est l'Angleterre qui a été la première à connaître ce principe. Puis, par la suite, il a été adopté dans les écoles d'élites, mais aussi caritatives (qui ont pour but d'éduquer les plus pauvres). C'est en 1802 sous Napoléon qu'apparaissent les premiers uniformes dans les différents lycées de France. Ils se rapprochent d'un uniforme militaire.

En 1968, la France fait face à l'une des plus importantes crises étudiantes de son histoire. L'uniforme est alors complètement abandonné, à part dans quelques écoles privées.

En 2003 la question revient dans les débats politiques.

En 2016 elle est présente dans certains programmes présidentiels.

Après ce tour d'horizon, nous pouvons voir que les uniformes n'ont finalement jamais étés imposés en métropole. Le port ou non de l'uniforme revient cependant régulièrement dans les débats publics. Dernièrement, Jean-Michel Blanquer, avait affirmé vouloir permettre "aux établissements qui le veulent" de mettre le port de l'uniforme dans leurs chartes.

Mais ce n'est pas le cas pour nos départements d'Outre-Mer où le port de l'uniforme est plus que répandu dans les groupes scolaires. En Martinique, par exemple, c'est plus d'un-tiers des établissements qui imposent le port de l'uniforme à leurs élèves.


Pour de nombreux journalistes le débat sur l'uniforme à l'école fait partie des serpents de mer de la politique française. Brigitte Macron a donc touché à un sujet qui a provoqué des réactions fortes du coté journalistique. "J'ai porté l'uniforme comme élève : quinze ans de jupette bleu marine, pull bleu marine. Et je l'ai bien vécu. Cela gomme les différences, on gagne du temps, c'est chronophage de choisir comment s'habiller le matin, et de l'argent, par rapport aux marques", affirmait-elle, poursuivant: "Je suis pour le port de l'uniforme à l'école, mais avec une tenue simple et pas tristoune." En effet si la prise de parole peut paraitre anodine elle survient au moment où jeudi 12 janvier les députés du Rassemblement national ont profité de leur « niche parlementaire » ( la journée mensuelle où ils peuvent inscrire leurs propositions à l'ordre du jour) pour présenter un texte de loi sur l'uniforme dans les établissements scolaire.

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